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Le développement des bébés

Le développement des bébés
26/02/2023

Le sommeil

 

Entre la naissance et l’âge de 3 ans, la structure du sommeil de l’enfant évolue. Connaître les différents cycles de sommeil et comprendre leurs fonctions permet de mieux accompagner les petits dans leur endormissement. Et d’éviter de les lever au mauvais moment. Car tous les réveils ne sont pas les bons !

A la naissance : des cycles courts avec une alternance de sommeil agité et calme

A la naissance, le bébé dort beaucoup (environ 16 heures par jour) et ses cycles de sommeil ont la particularité de durer 50 à 60 minutes, contre 90 minutes chez l’adulte. Entre deux cycles de sommeil, le nourrisson peut se réveiller et pleurer quelques instants. Autre différence notable : plus de la moitié du temps de sommeil du nourrisson est consacrée au sommeil agité, qui deviendra plus tard le sommeil paradoxal. Contrairement à l’adulte, le nourrisson commence son cycle par cette phase de sommeil agité, avant de tomber dans le sommeil calme, qui deviendra le sommeil lent de l’adulte. Un cycle de sommeil chez un nourrisson correspond donc à une première phase de sommeil agité (25 à 40 minutes), suivie d’une seconde phase de sommeil calme (environ 20 minutes en fonction de la durée du cycle). Si l’enfant débute son cycle par le sommeil agité, c’est parce qu’il en a particulièrement besoin car il est très intéressant pour la maturation du système nerveux central. Le sommeil agité se reconnaît chez les petits par un ensemble de mimiques qui font parfois croire que l’enfant n’est pas endormi, mais ces mouvements sont le signe d’une activité cérébrale intense. Le sommeil calme a quant à lui un impact sur l’homéostasie du sommeil. Il joue un rôle important dans la création des hormones, notamment des hormones de croissance, et sert à la restructuration physique (réparation des tissus et des cellules). Lorsqu’il est plongé dans ce sommeil calme, l’enfant ne bouge presque pas, ses yeux sont fermés, sa respiration est régulière et il peut serrer les poings.

Respecter le rythme de chaque enfant car il n’existe pas de modèle prédéfini et une variabilité assez grande entre les enfants.

 

A partir de 2 mois : des cycles plus longs et une alternance sommeil paradoxal

A partir de 2 mois, les cycles de sommeil vont se rallonger : ils vont durer environ 70 minutes. Le sommeil agité va se transformer en sommeil paradoxal vers l’âge de 3 mois, et le sommeil calme en sommeil lent. « C’est une étape de maturation très importante pour le petit », note le Dr Vecchierini, médecin au entre du Sommeil de l’Hôtel Dieu à Paris. Le bébé va s’endormir dans une première phase de sommeil paradoxal. Des études ont démontré que pendant les phases de sommeil paradoxal, les petits peuvent reproduire les 6 émotions fondamentales de l’adulte : la peur, la colère, la surprise, le dégoût, la tristesse et la joie, comme cela a été montré dans des études vidéos, suivie d’une phase de sommeil lent, puis de sommeil lent profond. Le sommeil lent va prendre une place de plus en plus importante. A 6 mois, on estime que le sommeil paradoxal ne va plus représenter que 35% du sommeil. A 9 mois, le sommeil paradoxal va carrément disparaître du sommeil de jour. D’après le Dr Vecchierini, le sommeil de sieste, chez les enfants jeunes, joue un rôle dans la mémorisation des acquis, du vocabulaire et du langage. Aux alentours de 2, 3 mois, l’horloge biologique va devenir plus mature (température centrale, mélatonine etc.). A mesure que le temps de sommeil global du bébé diminue (environ 14heures par jour entre 6 et 18 mois), le sommeil de jour va considérablement se raccourcir, et le temps de sommeil nocturne s’allonger (avant de rediminuer lorsque l’enfant aura moins besoin de dormir). « Peu à peu, les périodes de sommeil continu sans éveil vont s’allonger la nuit, notamment autour de l’âge de 12 mois », explique le Dr Vecchierini.

 

Après 12 mois : davantage de sommeil lent nocturne

L’évolution du sommeil de l’enfant se poursuit avec davantage de sommeil nocturne, et de moins en moins de sommeil en journée, jusqu’à arriver à une sieste unique l’après-midi aux alentours de 2 ans. Le sommeil lent continue à progresser la nuit. De manière générale, le sommeil de l’enfant va ressembler de plus en plus à celui de l’adulte, même si ce n’est que vers l’âge de 5 ans qu’il s’en approchera véritablement dans sa structure.

Ne pas se précipiter sur un enfant qui pleure en se réveillant car il est peut-être simplement entre deux phases de sommeil.  Essayer autant que possible de maintenir une régularité dans les heures de repas et de jeux. Privilégier les endroits très lumineux pour les repas et les jeux, et l’obscurité pendant les phases de repos, afin d’améliorer la synchronisation des rythmes.

 

Le stade oral

Vers 5-6 mois, tous les enfants (ou presque) adoptent le même comportement : ils mettent à la bouche tout ce qu’ils attrapent. Une habitude nécessaire au développement du tout-petit et dont il serait dommage de le priver.

 

0-1 an : quand bébé met tout à la bouche Que ce soit pour satisfaire sa faim ou pour se réconforter en tétant, les plaisirs éprouvés par bébé passent tous par sa bouche. C’est ce qu’on appelle en psychologie le « stade oral ». Une période durant laquelle, selon Freud, la succion est source de toutes les jouissances. Très naturellement, c’est donc à travers sa bouche qu’un bébé cherche à s’approprier le monde qui l’entoure. Complément de sa vue et de son toucher, sa bouche lui permet de mieux découvrir son corps (ses doigts, ses pieds…), mais aussi tous les objets qui lui tombent sous la main. Pourquoi met-il tout à la bouche ? Bébé aime parfois mordiller l’épaule ou le menton lorsque l’on joue avec lui ? C’est tout à fait normal, et en aucun cas une marque d’agressivité.

Il ne fait qu’assouvir ses plaisirs pulsionnels, une période que les spécialistes appellent le stade « sadique oral » ou « oral cannibalique ». Des termes un peu effrayants qui signifient seulement que votre bébé découvre à présent le plaisir de mordre. Une drôle d’envie qui peut aussi parfois coïncider avec des périodes de poussée dentaire. En faisant pression sur ses gencives, bébé cherche à les apaiser. C’est le bon moment pour lui acheter un anneau de dentition, il sera efficace pour le soulager. Quand se termine ce stade de développement de l’oralité chez le bébé ? Quelle durée et fin ? Chaque bébé est différent, mais en général, on considère que le stade oral de l’enfant se termine aux environs de ses huit ou neuf mois. En effet, c’est au moment où bébé va commencer à marcher à quatre pattes qu’il va commencer à s’intéresser à autre chose que mettre des objets à sa bouche. Psychologie : quelle est la signification chez l’enfant qui passe au stade oral ? D’un point de vue psychologique, que cache la phase orale chez l’enfant ?

Il faut se tourner vers les travaux de Sigmund Freud pour en savoir plus. Le célèbre psychanalyste considère qu’il existe différents stades et phases de sexualité qui commencent dans les premières années de la petite enfance et se déroulent jusqu’à l’âge adulte. Le premier, c’est le stade oral. Pour Freud, le plaisir sexuel du bébé va passer par la bouche et la cavité buccale, d’où le fait qu’il mette des objets à sa bouche. Cette étape de l’expression de la sexualité rejoint notamment le complexe d’Oedipe. Bébé a en effet une relation d’amour buccale forte avec sa mère via l’allaitement ou le biberon. C’est en exprimant ce désir via le suçotement que l’enfant va développer son expérience érotique. Pour Françoise Dolto, le stade oral chez le bébé est une très bonne chose. En effet, celui-ci permet à l’enfant de se sevrer de sa mère et de son sein. Ce sevrage va ainsi permettre au bébé de développer son langage notamment.

Le besoin d’expérimenter des bébés Les jeunes enfants progressent en permanence. Pas de façon linéaire : il y a des bonds en avant, des stagnations, des retours en arrière… Mais tous s’acheminent vers l’acquisition des compétences fondamentales qui leur ouvrent les voies de l’autonomie. Quels que soient leur rythme et leur « style » propres, ils procèdent selon la même méthode. L’enfant s’appuie sur ses acquis pour progresser. Il attend d’avoir assimilé une nouveauté pour passer à l’étape suivante. Sage précaution ! Mais qui n’a rien de réfléchi. Une fois lancé, les difficultés ne l’arrêtent plus. Ses acquis s’accumulent. Il lui arrive de négliger un domaine au bénéfice d’un autre qui l’accapare (le langage au profit de la marche, le dessin au profit du langage…) car il ne peut se concentrer sur tout à la fois. Mais ce qu’il sait, il le possède, et il repartira le moment venu sur les bases précédemment assimilées.

Autre principe d’acquisition: le tout-petit procède par expérimentation. Il agit d’abord, il pense ensuite. Jusqu’à 2 ans, n’existe pour lui que le présent immédiat. Peu à peu, il tire les enseignements de ce qu’il a expérimenté. Sa pensée se structure, mais toujours à partir du concret. Il teste inlassablement. Il répète les mêmes gestes, les mêmes mots… et les mêmes bêtises ! Ceci dans le but de vérifier : d’abord ses observations, ses connaissances, puis, plus tard, les limites fixées par le parent. Même s’il manifeste de l’impatience devant les échecs, rien n’entame sa pugnacité. Conséquence : le parent est condamné à se répéter ! Encore une caractéristique: il n’évalue pas très clairement ses possibilités. Tantôt l’enfant recule devant un obstacle qu’il pourrait, aux yeux du parent aisément franchir.

Tantôt il fait fi du danger, tout simplement parce qu’il n’en a pas la notion. Jusqu’à ses 2 ans, pour l’encourager comme pour le retenir, il faut compter sur la persuasion du ton de sa voix, plutôt que sur les mots, dont le sens lui échappe. Puis jusqu’à 4 ans environ, réalité et imaginaire se confondent dans son esprit.

 

Age où bébé met tout à la bouche : quelles mesures d’hygiène adopter ? Sur ce point, les pédiatres sont unanimes : le tout à la bouche n’a jamais rendu un enfant malade. Même si bébé adore mâchouiller la poignée du chariot pendant les courses ou lécher les vitres qu’il trouve sur son chemin, ne pas paniquer . Il n’est pas en train d’avaler tout un stock de microbes.

 

Il ne ment pas : il communique les productions de son cerveau fertile. C’est au parent de démêler le vrai du faux ! Mais il ne sert à rien de le réprimander.
Son égocentrisme naturel, étape incontournable de son développement psychologique, et qui perdure jusqu’à 7 ans, le rend imperméable aux explications. Il n’envisage tout simplement pas qu’on pense différemment de lui. Il reçoit pourtant les interdits cinq sur cinq ; il les apprécie même car ils lui signalent que l’adulte veille sur lui. Il ne faut pas renoncer à expliquer, mais sans en attendre d’autre bénéfice que celui, déjà énorme, d’instaurer entre vous un climat de confiance et de dialogue.
Très tôt, il s’achemine vers l’autonomie, avant même la « crise d’opposition » qui fera de lui, vers ses 2 ans (et pour deux bonnes années !), un rebelle systématique qui mettra la patience parentale à rude épreuve. A défaut d’avoir la maîtrise des situations, il aime se le faire croire. Voilà donc le parent investi d’une mission impossible : assurer sa protection et son éducation, sans trop manifester sa présence. Autrement dit, l’élever de manière à ce qu’il puisse se passer de l’adulte… Cruel, mais inévitable !

Le langage secret des bébés

Un besoin derrière chaque pleur Aujourd’hui, grâce aux récentes découvertes scientifiques, notamment en neurosciences, nous savons qu’il se cache toujours un besoin derrière un pleur de bébé. Il s’agit de son seul moyen de communication. Un bébé n’est pas capricieux et n’est pas manipulateur, il est dans l’incapacité physique d’assouvir ses besoins vitaux seul. Un bébé est dépendant. Pour survivre, il a besoin de quelqu’un (un adulte) qui puisse prendre soin de lui. Ce petit être est autocentré sur lui et sur ses besoins physiologiques : s’alimenter, boire, éliminer, dormir et recevoir de l’affection. Il peut également exprimer une douleur ou un inconfort lié à des coliques, des gaz, un vêtement trop chaud ou trop froid, un bouton de moustique, une couche souillée…ou même exprimer des émotions. Un bébé pleure ou gémit pour alerter l’adulte qui prend soin de lui afin que celui-ci lui vienne en aide. L’adulte fait de son mieux pour répondre efficacement aux besoins du bébé et ce n’est pas toujours évident de comprendre rapidement ce qu’il demande.

Cela peut aussi prendre un peu de temps avant que la professionnelle noue une relation de proximité avec le bébé nouvellement accueilli. Une maman musicienne à l’origine de cette « méthode » En 1998, Priscilla Dunstan, musicienne australienne à l’oreille absolue (capacité d’entendre et de reconnaitre des notes sans identification préalable à une autre note. On parle aussi de mémoire photographique des Sons) s’est retrouvée en difficulté dans sa maternité. Son bébé ne faisait que pleurer et elle ne savait pas pourquoi. Elle s’est épuisée au point de ne plus comprendre ses demandes. Un jour, alors qu’elle était à bout, elle a eu l’idée de mettre à profit son oreille et cette facilité qu’elle a à entendre et décrypter les sons. Pendant plusieurs jours, elle a écouté les sons qui sortaient de la bouche de son bébé, elle a noté sa posture, ses gestes, puis les réponses qu’elle apportait et comment son bébé réagissait à celles-ci, à savoir si elles étaient satisfaisantes pour lui ou non, si les solutions apportées répondaient bien aux besoins de son bébé.

 

De 0 à 5 mois, tous les bébés pleurent de la même façon Cette découverte a été déterminante pour la suite de sa maternité puisqu’au bout de quelques jours seulement, elle s’est rendue compte qu’elle était capable de répondre plus efficacement et plus rapidement aux pleurs de son bébé. Son bébé était plus serein et plus apaisé, et elle aussi ! Elle a décidé, avec l’aide de son père, Le professeur Max Dunstan (Ph doctor) de l’Université de Sydney, de lancer un protocole de recherche scientifique pour valider le Dunstan Baby Language.

Après plusieurs années d’études et de tests avec des milliers de familles, ils ont conclu que tous les bébés du monde émettent les mêmes sons entre 0 et 5 mois. Un bébé né en Afrique ou en Amérique s’exprime de la même façon (mêmes sons et mêmes postures), qu’un bébé né en Europe ou en Asie !

Comment intégrer le Dunstan Baby Language dans la pratique professionnelle ? Tous les professionnels de la petite enfance ont à cœur de répondre aux besoins des enfants qu’ils accueillent à domicile ou en structure tout en se sentant parois démunis et frustrés de ne pouvoir répondre à plusieurs bébés en même temps. Certains savent intuitivement interpréter les pleurs des bébés, d’autres peuvent avoir besoin d’éléments concrets : c’est l’une des forces du Dunstan Baby Language. Certains bébés peuvent s’autoréguler alors que d’autres pleurent immédiatement de faim, de sommeil ou d’inconfort. Cet outil aide à comprendre rapidement les besoins d’un ou plusieurs bébés et d’y répondre facilement.

Les bébés sont moins stressés, leurs pleurs diminuent en intensité et en durée, ils dorment mieux …et l’ambiance du lieu d’accueil s’en ressent ! Par ailleurs cette approche favorise les liens d’attachement et soutient le développement de l’estime de soi des bébés, en leur montrant que leur besoin est entendu, qu’il est valide et qu’on y apporte une réponse. Une formation spécifique nécessaire La méthode se montre et se transmet aux parents comme aux professionnels, sous forme d’ateliers à distance ou en présentiel Au cours d’une formation au Dunstan baby language, les stagiaires apprennent à décrypter les besoins cachés derrière les 5 pleurs du nourrisson âgés de 0 à 5 mois :

– « Nèh » signifie qu’il a faim. C’est un son produit par la langue qui monte vers le palais pour téter. Il peut y avoir un mouvement de tête, le bébé cherche à téter ses poings, ou fait des bruits de bouche. Il faut alors nourrir bébé.

– « Owh » signifie qu’il a besoin de dormir. Ce son est issu du réflexe de baillement. Observez la forme ovale de sa bouche en forme de « ballon de rugby ». Ce son vient souvent avant d’autres signes de fatigue. Mouvements désordonnés de la tête, il se frotte les yeux, se tire les cheveux ou les oreilles, se jette en arrière, se tortille…

– « Eairh » signifie qu’il a des coliques. Pleurs urgents et stridents qui traduisent un stress. Le son est guttural, en « RRRHHH » qui racle la gorge. Proposer des massages ou des bouillotes. Porter bébé en appui ventre sur l’avant bras ou faire du peau à peau.

– « Eh » signifie qu’il a besoin de faire un rot. Souvent entendu comme une petite série de « Eh! Eh! », il peut se tortiller s’il est sur le dos. Le rot peut aider à soulager les reflux gastriques et prévenir des coliques. Pour aider au rot: position sur l’épaule, verticalisation, sur le bras..

– « Hèh » signale un inconfort. Un son haleté, il faut identifier le « H ». C’est un réflexe tactile d’inconfort. Il faut changer bébé, vérifier s’il a chaud ou s’il a froid, vérifier si quelque chose le gratte ( étiquette, eczéma, piqûre de moustique…)

Ces différents pleurs sont toujours perceptibles après 5 mois mais ils peuvent être mêlés à du babillage ce qui peut rendre l’interprétation des sons un peu moins évidente. Les stagiaires apprennent également à décoder les sons préliminaires aux pleurs et la gestuelle de l’enfant : ainsi, les bébés n’ont plus besoin de pleurer abondamment pour être entendus et sécrètent moins d’hormones de stress.

 

L’angoisse de la séparation à 8 mois

À cet âge, un bébé commence à comprendre qu’il est une personne à part entière et non un prolongement de ses parents. Il se rend donc compte que ses parents et lui sont des personnes distinctes. Il fait aussi de plus en plus la différence entre les personnes de son entourage (parents, frère, sœur, grands-parents) et celles qu’il ne connaît pas. C’est pourquoi bébé souriait auparavant à tous les étrangers et, qu’à présent, il a l’air sérieux et intimidé en présence d’inconnus. bébé a aussi, et surtout, peur d’être abandonné. Quand il ne voit pas ses parents, il pense qu’ils sont partis pour toujours. En effet, il ne comprend pas que lorsqu’il ne voit plus une personne ou un objet, cette personne ou cet objet existe toujours. C’est pourquoi l’on dit qu’il n’a pas encore acquis la « permanence de l’objet ». Lorsqu’il croit que ses parents ont « disparus pour toujours », la peur et les pleurs de l’enfant augmentent. Cette inquiétude peut se prolonger jusqu’à 18 mois. LES MANIFESTATIONS DE L’ANGOISSE DE SEPARATION: Se mettre à pleurer lorsqu’il ne voit plus son parent, quand il est seul dans une pièce ou en présence d’une personne qu’il ne connaît pas ou peu. Ne plus sourire au premier venu et ne plus vouloir se faire prendre par n’importe qui. S’agiter ou pleurer dans de nouveaux endroits. Ne plus aimer prendre son bain, car il perçoit désormais l’eau comme un milieu « étranger ».

NE PAS LAISSER PLEURER BEBE: A cet âge là, les enfants n’ont pas la réflexion suffisante pour faire des caprices. Lorsqu’il pleur donc, c’est par manque d’un besoin spécifique, il a besoin de la présence parentale, le laisser le rendrait encore plus anxieux.

LUI PERMETTRE D’AVOIR DES REPERES: Mettre en place des rituels pour sécuriser l’enfant et l’apaiser

LAISSER SON EMPREINTE: Donner un vêtement imprégné de l’odeur du parent en cas de séparation (chez la nounou par exemple)

LES JEUX: Coucou: les mains sur les yeux, cacher le visage et réapparaitre. L’enfant comprendra au fur et à mesure du temps que même si le parent disparait du champ de vision il réapparait toujours. Utiliser un jouet d’éveil assez gros… l’important étant que l’objet fasse du bruit. Le cacher sous un coussin le bébé va le trouver, en s’aidant du bruit qui sort de l’appareil. Mais il aura surtout appris que, même lorsqu’il ne les voit pas, les choses ( et les gens aussi) continuent d’exister.

 

Le jeu du « coucou » « caché »

Avant toute chose c’est un jeu de plaisir partagé, le plaisir d’être en relation avec l’autre. C’est l’un des premiers jeux, et il permet l’individualisation. En effet, le nouveau né est indifférencié de sa mère, il ne sait ni où commence son corps, ni où il s’arrete, il ne sait pas que sa mère n’est pas lui. C’est petit à petit que le bébé réalise que la maman est une personne à part entière. C’est pour cela qu’il fait l’expérience de l’angoisse de la séparation vers les 8/9 mois. Il comprend qu’il peut perdre sa mère. Au fur et à mesure il va comprendre que s’il entend la voix de maman dans une autre pièce mais qu’il ne la voit pas, elle est toujours là. Le jeu du « coucou-caché » permet alors l’acquisition de « la permanence de l’objet ». Il est présent psychiquement et absent physiquement. Cette permanence de l’objet se construit petit à petit et prend place vers les 18 mois. Ce jeu permet justement d’en faire l’expérience « je ne te vois pas mais je sais que tu es là ». Il permet ainsi de revivre le traumatisme de la séparation avec la mère, et de s’en défaire progressivement. Le « coucou, caché » permet aussi aux enfants de s’inventer des histoires. L’imaginaire se met en marche et par la même occasion leurs pensées. Ce jeu permet aux bébés de mentaliser, de penser l’être absent et donc de penser tout court. Ainsi apparaissent les capacités de représentation, de mentalisation, de symbolisation et de pensée. Le développement des fonctions de symbolisation et de l’imaginaire fait partie du développement intellectuel et affectif de l’enfant. Elles s’élaborent grâce à la séparation mère-enfant et sont permises au moment de l’individualisation.

 

La peur du noir, à partir de 18 mois

 

Plus l’enfant grandit et plus il développe son imagination, et c’est cette imagination qui va développer ses craintes: découverte de son ombre, peur du loup.. Il a peur de se qui se cache dans le noir, ou de ce qui pourrais surgir. Mais la peur du noir renvoie aussi à la peur de la séparation, la peur de se retrouver seul dans une pièce sans figure parentale. En effet quand l’enfant dort avec ses parents, il n’a plus peur du noir. A noter que l’enfant qui n’a pas eu assez de temps passé avec ses parents durant la journée, va réclamer plus d’attention au moment du coucher: câlins, histoires. Il leur dira à ce moment là qu’il a peur afin de les retenir.

Pour autant, l’enfant, dans l’apprentissage de son autonomie, doit dormir seul. La peur du noir cache d’autres peurs. Si la veilleuse ne calme pas la peur du noir, par exemple, c’est qu’une émotion sous jacente transpire au le moment du coucher (de la colère par exemple, de la solitude).

Comment accompagner l’enfant

Respecter son émotion L’écouter: et c’est aussi l’accompagner. Lorsque l’enfant exprime une peur, par exemple « j’ai peur du chien », il faut le réorienté, « qu’est ce qui te fais peur chez le chien? », afin de préciser son émotion. Il faut reformuler ces phrases et ne pas demander « Pourquoi ? », ce mot sera bloquant puisque cette peur est irrationnelle et il ne pourra donc pas vous l’expliquer. Accepter et comprendre: « je comprends », « je vois à quel point ça te touches ». Avec ces mots, il se sentira en sécurité et n’aura pas peur d’être moqué. Il saura qu’il a le droit de ressentir ses émotions, et que le parent est là pour l’aider. Dédramatiser: Raconter une expérience personnelle de peur au même âge. Trouver une peur que l’enfant n’a pas mais que l’on a, et lui demander conseil sur « comment fais tu pour ne pas avoir peur de ça? », ainsi il se sentira plus fort Chercher ses ressources: rappeler à l’enfant des souvenirs de peurs qu’il à dépassé et les émotions liées (la joie, la fierté..) Libérer son énergie: Lorsqu’on a peur, le diaphragme se contracte, on peut donc respirer profondément, masser ou chanter pour le détendre. Satisfaire sa curiosité: le stress est passé, on va donc chercher des informations sur sa peur « d’où viennent ces ombres? » « comment savoir si ce chien est dangereux? » et cela pour développer l’autonomie de l’enfant, qui est acteur de son expérience. Chercher différentes réponses possibles face à la peur: « Qu’est ce qui pourrait te donner envie de caresser le chien? » Ainsi, la tonalité des images mentales associées à la peur change. La contrainte disparait au profit de l’envie.

La respiration Koala, permet à votre enfant de synchroniser sa respiration avec la votre, qui doit être profonde et lente

TIPS:

Faire en sorte que l’enfant verbalise ses émotions Lui faire dessiner sa peur, et le rendre rigolo d’un coup de crayons. Créer un jeu de rôle avec le dessin. Qui es-tu? Comment puis-je te rendre le sourire? Le déchirer et le mettre à la poubelle. Brumisez la chambre avec des huiles essentielles relaxantes Masser l’enfant pour favoriser la production d’ocytocine. Ranger succinctement la chambre de l’enfant afin qu’il s’approprie les lieux et qu’il n’aie pas peur des ombres une fois les lumières éteintes. Lires des histoires sur les peurs. Jouer aux ombres chinoises.

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